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La ministre Frédérique Vidal lève le voile sur l’avenir de l’APB

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Trois mois, c’est le délai octroyé au gouvernement par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés pour revoir sa copie concernant la procédure APB qui permet de gérer les affectations des bacheliers dans les différentes filières d’études supérieures. Entre un algorithme opaque destiné à automatiser le tri des candidatures et un tirage au sort que beaucoup de jeunes ont du mal à accepter, c’est tout un système qui est remis en cause par la CNIL et du travail en perspective pour le ministère qui a rapidement repris la main sur le dossier APB. La ministre a en effet esquissé, durant sa conférence de presse de rentrée, les contours que devrait prendre la future procédure qui remplacera l’APB en 2018.

Une ministre en phase avec la décision de CNIL

Le tirage au sort qui a été utilisé cette année pour l’APB a fait couler beaucoup d’encre et la ministre avait dès son entrée en fonction était claire quant à la fin de cette pratique injuste. Mais elle va aller plus loin puisque c’est tout le fonctionnement de l’accès aux études supérieures qui va faire l’objet d’une nouvelle loi. Avec notamment la mise en place de prérequis pour certaines filières qui étaient jusqu’alors non-sélectives. La ministre a expliqué que ce sujet était actuellement en pleine réflexion et précisé que « vous ne pouvez pas commencer à lire si vous ne connaissez pas l’alphabet. Il en va de même pour l’entrée dans l’enseignement supérieur ». La création d’une nouvelle procédure APB devrait donc se faire dans le cadre plus large d’une refonte du premier cycle universitaire.

Ce que l’on sait de la nouvelle APB

Premier point, afin de rompre avec un système qui n’a jamais vraiment convaincu, l’APB va changer de nom. Si cela ne nous dit pas grand-chose sur le fond, cela dénote une réelle volonté de changement de la part de la ministre. Plus concrètement, le calendrier va lui aussi être revu, Frédérique Vidal ayant expliqué : « Une procédure qui dure 10 mois sur 12 n’est pas souhaitable. C’est extrêmement anxiogène ».
L’absence d’intervention humaine était également au cœur des reproches formulés par la CNIL. La réponse du gouvernement est claire, la future plate-forme sera pilotée au niveau national par un comité d’éthique composé de scientifiques de haut niveau. Dernier point qui devrait évoluer, le nombre de vœux qui était jusqu’à présent de 24. Il devrait diminuer en 2018 afin d’éviter le phénomène des orientations par défaut.
Pour en savoir plus, il faudra attendre le retour des vacances de la Toussaint et la prochaine intervention de la ministre qui devrait alors apporter davantage de précisions. Il y a fort à parier que de nombreux lycéens vont attendre ces informations avec impatience.

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