Les 7 IEP de Province maintiennent leur concours écrit
Après la décision de Sciences Po Paris de dire adieu à son concours écrit, tout le monde se questionne sur le suivi ou non des […]
/ Sciences Po
De nombreuses réformes se mettent en place dans l’enseignement supérieur pour les prochaines années. C’est au tour de Sciences Po Paris de faire parler de lui avec l’abandon de sa traditionnelle épreuve écrite au concours d’entrée.
Mardi 25 juin 2019, l’école de la rue Saint-Guillaume acte une petite révolution dans sa procédure d’entrée en première année. En septembre 2021, les étudiants ne passeront plus les prestigieuses épreuves écrites, le « concours d’entrée Sciences Po Paris ». Auparavant, plus de la moitié des candidats à Sciences Po Paris passaient ce concours, les autres étaient admis via une procédure internationale propre aux élèves préparant un baccalauréat français à l’étranger (ou via la procédure de Conventions d’Education Prioritaire).
Remarque : pour la rentrée 2020, rien ne change pour les candidats souhaitant intégrer Sciences Po Paris. Cette réforme n’est effective que pour les élèves en Terminale à la rentrée 2020. Nos préparations à Sciences Po pour la rentrée 2019 sont donc inchangées.
Frédéric Mion, directeur de Sciences Po, explique l’objectif de cette réforme : « Notre volonté est de parvenir à un système plus lisible, plus efficace et plus équitable pour assurer une meilleure diversité des profils ».
Ainsi avec cette nouvelle procédure d’entrée tous les étudiants seront évalués sur 4 axes :
Avec son admission à la plateforme Parcoursup, Sciences Po Paris simplifiera la procédure d’inscription pour l’élève. L’harmonisation de Sciences Po Paris sur les autres parcours de l’enseignement supérieur permettra d’alléger les contraintes administratives de l’étudiant.
Sciences Po Paris ne se veut pas moins sélective et insiste sur la richesse du profil de ses futurs étudiants. Lors de l’examination du dossier Parcoursup du candidat, le jury se concentrera sur :
Consciente des difficultés rencontrées par de nombreux élèves défavorisés, l’Institut des sciences politiques de Paris souhaite renforcer le dispositif de ses Conventions Education Prioritaire.
Pour mettre en place cette procédure d’aide, l’école de la rue Saint-Guillaume double son nombre d’établissements partenaires dans les prochaines années (en passant de 106 à plus de 200 lycées).
15 % des places seront réservées aux élèves ayant suivi ce parcours et 100 % des élèves recrutés via ce dispositif devront être boursiers. Sciences Po s’engagera désormais à recruter a minima 30 % de boursiers dans chaque nouvelle promotion.