La très controversée plateforme APB devient Parcoursup
La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé mardi 21 novembre 2017 le nouveau nom du portail national qui va succéder à la plateforme […]
/ Prépa Médecine
Cela fait maintenant neuf ans que les lycéens doivent passer par la plateforme web du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour spécifier leurs vœux par ordre de préférence pour leurs futures études, ce système porte le nom d’Admission Post-Bac. Le verdict 2017 a été rendu le 8 juin exactement, avec une surprise de taille à la clé.
En effet pour la première fois depuis que l’APB existe, des postulants à l’APB ont été recalés alors qu’ils souhaitaient accéder à la première année commune aux études de santé (PACES). Cela s’est passé en Île-de-France et le phénomène concerne pas moins de 1004 étudiants qui voient s’éloigner leur vœu numéro un lors de la première phase d’admission. Ils se retrouvent donc sur une longue liste d’attente.
Jusqu’à présent, la situation avait été maîtrisée et Thierry Mandon, ancien secrétaire d’État à l’enseignement supérieur, avait toujours dit que la PACES ne ferait jamais l’objet d’un tirage au sort qui est évidemment très mal perçu par les lycéens. Et pourtant cette année c’est bien un tirage au sort qui a écarté certains d’entre eux malgré les 7 650 places ouvertes dans les sept UFR (Unités de Formation et de Recherche) de santé de la région Ile de France.
Fraîchement nommée ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du gouvernement Macron, Frédérique Vidal n’a pas hésité à revendiquer sa volonté de limiter au maximum l’utilisation du tirage au sort dès 2017 et de mettre un terme à cette pratique dès l’année suivante. Un engagement qui séduit la plupart des acteurs concernés, mais qui en laissent certains perplexes étant donné le nombre supplémentaire d’étudiants qui sont attendus pour la prochaine rentrée. En ce qui concerne la problématique actuelle de la PACES, le cabinet de la ministre a fait savoir que des mesures avaient été prises immédiatement pour rétablir la situation et qu’il « n’y aura pas de tirage au sort en médecine en Ile-de-France, tout le monde est mobilisé ». Si l’on ne connaît pas en détail les tractations menées entre l’équipe de Frédérique Vidal et les présidents d’université qui se sont réunis dès le 9 juin, le ministère a officiellement annoncé que chaque candidat ayant stipulé « PACES » en premier vœu obtiendrait satisfaction à l’occasion de la seconde phase d’admission de l’APB programmée le 26 juin.
Suite à l’intervention du ministère, et devant la vague d’indignation des étudiants, tous les candidats à la Première année Commune aux Études de Santé, ont vu leur Vœux 1 en PACES validés. Le ministère avait en effet réuni les universités de médecine concernées afin d’augmenter les capacités d’accueil de certaines.
« Conformément aux engagements pris par la ministre, tous les candidats ayant placé en vœu 1 absolu de secteur la PACES en Ile-de-France se sont vus proposer une place. La filière PACES ne fait donc plus partie des formations en tension au niveau national », a confirmé le ministère, offrant au 1004 recalés une place en PACES.