La réforme de la PACES a changé la donne en introduisant le PASS qui (sans dramatiser !) n’est pas plus facile puisqu’il ne peut être redoublé.
Il suffit de se ballader sur Tik Tok ou Instagram pour trouver une multitude de conseils avisés d’étudiants ayant réussi le concours, qui parfois se contredisent et c’est normal! Car ce qui a fonctionné pour l’un ne fonctionnera pas forcément pour vous. Il n’y a pas de recette miracle pour réussir sa 1re année d’études de médecine, mais on vous aide à faire le tri, vous pourrez faire la différence !Nous vous livrons dans cet article quelques uns des précieux conseils pour réussir la première année de médecine, tous sélectionnés avec l’aide de nos meilleurs étudiants.
À lire également absolument : la méthode Cornell, bien plus qu’une technique de prise de notes.
1. La régularité tout au long de la première année de médecine
La régularité est l’un des piliers de la réussite en 1re année de médecine. Cela paraît évident, mais ce n’est pas toujours facile à appliquer. Dès le début, il faut instaurer des réflexes, des habitudes et des rituels. Ce cadre vous aidera à trouver un rythme adapté.
Il n’est pas nécessaire de tout planifier à la minute. Mais avoir des heures fixes pour se lever, manger, travailler et dormir permet d’être plus efficace. Pour trouver son rythme idéal, mieux vaut apprendre à se connaître. Ne copiez pas la méthode d’un autre étudiant si elle ne vous correspond pas.
Posez-vous les bonnes questions : êtes-vous du matin ou du soir ? Préférez-vous vous lever tôt ou tard ? Avez-vous besoin d’une sieste ? À quelle heure êtes-vous le plus concentré ?
2. Faire des pauses pour tenir le rythme
Adopter un rythme régulier ne suffit pas. Une bonne hygiène de vie est aussi essentielle. Certains sacrifient leur sommeil, leurs repas ou leurs activités extrascolaires. Mauvaise idée : ce mode de vie n’est pas tenable et nuit à la mémoire.
Respectez vos besoins de sommeil, même si vous avez besoin de 10 heures par nuit. Sans repos, les capacités cognitives chutent. Mangez équilibré : un repas léger favorise la concentration bien plus qu’une raclette. Conservez aussi une activité sportive ou artistique. Pas besoin de 15 heures par semaine : un peu suffit pour équilibrer corps et esprit.
PAUSE EFFICACE = TRAVAIL PRODUCTIF
Les pauses sont indispensables. Mais attention : toutes ne se valent pas. Les pauses « YouTube » ou « téléphone » s’éternisent et ne reposent pas vraiment. Mieux vaut marcher, discuter, lire ou courir un peu.
Prenez aussi de vrais repas. Dévorer un sandwich au-dessus de ses cours n’est pas productif. Accordez-vous au moins une heure. Enfin, inutile de rester 14 h/jour à la bibliothèque si vous n’êtes pas concentré. Huit heures efficaces valent mieux que quatorze heures à moitié. En P1, le temps est l’arme la plus précieuse.
Il en va de même pour le temps de travail. Chacun à ses préférences et un temps de concentration qui lui est propre. Cependant, ça ne sert à rien de rester 14h/jour à la bibliothèque, en faire l’ouverture et la fermeture si ce n’est pas pour travailler efficacement : mieux vaut travailler 8 heures à 95% que 14 heures à 50%. Le nerf de la guerre en première année de médecine, c’est le temps, alors mieux vaut le rentabiliser avec efficacité. Ce n’est pas le nombre d’heures qui compte, mais ce qu’on a réussi à produire pendant ce temps-là.
3. Bien s’organiser pour être plus efficace
Comme sous-entendu tout au long de cet article, chaque élève est différent et ce qui fonctionne pour les uns ne fonctionne pas toujours pour les autres. Aussi est-il important de trouver votre propre organisation pour optimiser au mieux vos efforts :
- Où travailler pour être le plus concentré ?
- Quand travailler pour bénéficier de son pic de concentration ? Le matin, le soir, très tôt le matin… ?
- Avec qui travailler pour avoir des échanges constructifs, mais pas trop ?
Un planning peut aider : à la journée, à la semaine ou au mois. Tenez aussi une liste des chapitres vus, révisés, des annales faites et corrigées. Aude a découvert qu’elle retenait mieux le « par cœur » le matin et les matières de réflexion l’après-midi. Elle commençait et terminait ses journées par une matière qu’elle aimait. Cela l’aidait à garder confiance. Trouvez la formule qui vous met en condition.
À connaître absolument : la méthode des j pour organiser ses révisions.
4. Croire en ses chances de réussite
Ça a l’air bateau de dire ça, et pourtant, croire en soi est indispensable et vous devez vous encourager vous même pour tenir la distance. On croit souvent que seuls les plus forts réussissent. C’est faux. Tous traversent des phases de doute, de découragement et de fatigue. Même ceux qui paraissent sûrs d’eux craquent parfois.
Avoir envie d’abandonner est normal. Ce qui compte, c’est de se relever et de repartir. Il y aura des hauts et des bas. Mais vous devez donner du sens à vos efforts. Pourquoi faites-vous médecine ? Qu’est-ce qui vous motive ?
Parlez-en avec vos proches si besoin. Restez concentré sur votre objectif. Tous les médecins sont passés par là. Ceux qui ont réussi sont ceux qui ont su trouver en eux la force de continuer.
5. Anticiper la rentrée et ses pré-requis
Avant même la rentrée en 1re année de médecine beaucoup d’étudiants s’y préparent déjà, que ce soit de façon autonome ou en participant à des stages. Quel que soit votre profil, le meilleur conseil qu’on je puisse vous donner est de travailler sur votre projet médecine pendant les vacances scolaire de l’année de terminale.
Rien ne sert non plus de se tuer à la tâche avant qu’il ne soit temps, le risque étant de s’épuiser et de ne pas tenir sur la durée jusqu’au concours.
Toutefois si vous souhaitez travailler pour prendre de l’avance pendant vos années de lycée, il est utile d’adopter une bonne méthodologie que ça soit via un manuel ou des stages de préparation médecine comme ceux des Cours Thalès.
Durant le Pass, si on tarde à trouver son rythme et son organisation, on risque de prendre du retard. À la rentrée, commencez à travailler dès le premier jour. Tout retard se paie vite en médecine. Les lacunes en maths ou en physique-chimie deviennent vite handicapantes. Rentabilisez votre temps au maximum.
Il est également impensable d’arriver avec la moindre lacune en mathématiques ou en physique chimie
6. Rester focus sur son objectif
Pour réussir, retenez ces points essentiels :
-
être régulier,
-
bien manger et bien dormir,
-
garder une activité sportive ou artistique,
-
faire des pauses efficaces,
-
couper les distractions,
-
trouver votre propre méthode,
-
donner du sens à vos efforts,
-
adopter une bonne organisation dès le départ,
-
dépasser les doutes et repartir,
-
rester concentré sur le concours.
Vous apprendrez autant en un an qu’en une vie entière. Oui, c’est difficile. Mais c’est aussi stimulant. Personne ne peut comprendre sans l’avoir vécu. Quel que soit le résultat, vous en sortirez grandi.
7. Restez ZEN le jour J
Le jour du concours, le stress est normal. Ne cherchez pas à l’effacer, mais à l’apprivoiser. Il est là pour vous booster ! Transformez cette tension en énergie en vous appuyant sur ce qui vous détend : boire de l’eau, écouter de la musique, respirer profondément ou marcher quelques minutes. La veille, dormez suffisamment et privilégiez un repas simple et équilibré.
Surtout, évitez les médicaments lourds comme les anxiolytiques, trop risqués. Mieux vaut une mauvaise nuit qu’un cerveau embrouillé. Préparez plutôt votre sac avec l’essentiel : paracétamol, Smecta ou Imodium, fiches utiles, double de stylos, piles et calculatrice. Entre les épreuves, relisez vos notes si cela vous rassure, ou changez-vous les idées avec un roman ou une discussion. Souvenez-vous surtout que vous avez donné le meilleur de vous-même : ce seul effort est déjà une grande victoire.
À vous de jouer ! Tout va bien se passer 🙂