Publié le 03 février 2022 par Chloé de Cours Thalès. Mise à jour le 02 septembre 2022.
La création des enseignements de spécialité en Première et en Terminale semble avoir été une idée fructueuse puisque ces disciplines correspondent finalement aux attendus des formations post-Bac. Quelles sont vraiment les conséquences de la réforme du Bac sur l’orientation des lycéens ? Faisons le point.
L’enjeu des enseignements de spécialité
Dans le cadre de la réforme du Bac, les élèves en classe de Terminale en 2020/2021 ont été les pionniers de ce nouveau format. La disparition des séries au profit d’un tronc commun et d’enseignements de spécialité avait pour objectif de diversifier les profils des candidats. Toutefois, l’inquiétude majeure des élèves et des familles était d’effectuer de mauvais choix de spécialité, c’est à dire des enseignements qui n’étaient pas, finalement, attendus par les formations supérieures ou bien de choisir des enseignements trop difficiles par rapport au niveau de l’élève et d’ainsi perdre beaucoup de points lors du calcul de la note pour le Bac.
Une cohérence dans le choix des spécialité
Il existe 66 doublettes de spécialité en classe de Terminale. Nous observons, malgré le champs des possibles très ouvert, une cohérence entre le choix de ces enseignements et les vœux formulés sur Parcoursup. Des profils divers se retrouvent donc sur la plateforme et ce qui est remarqué c’est que ce sont le niveau scolaire et la mention obtenue au Bac qui semblent être des facteurs davantage déterminants. Aussi, les élèves ayant effectué des choix de spécialité plus « rares » se voient tout aussi acceptés dans les formations supérieures proposées sur Parcoursup.
Les doublettes les plus fréquentes sur Parcoursup
La doublette Mathématiques et Physique – Chimie est la plus suivie, elle représente 20 % des candidats au Bac. Suivent les SES et HGGSP (15 %) puis Physique-Chimie et SVT (13 %).
Les 10 doublettes les plus suivies en Terminale
Source : Parcoursup, campagne 2021 – Traitement SIES
Les spécialités : un impact positif sur l’orientation
Malgré les premières appréhensions, la création des spécialités a été favorable pour les élèves qui ont pu s’engager sur la voie des études supérieures en ayant davantage le niveau requis. Par ailleurs, afin de pallier certaines lacunes, de nombreuses formations post-Bac proposent dès la rentrée des stages de remise à niveau. Si tel n’est pas le cas, il est aussi possible de suivre des stages de pré-rentrée afin d’aborder la première année des études supérieures plus sereinement.
La répartition des vœux sur Parcoursup selon les spécialités
Source : Parcoursup, campagne 2021 – Traitement SIES
L’orientation au lycée reste un défi pour les élèves. Il s’agit à la fois d’effectuer des choix qui correspondent aux projets post-Bac, à l’appétence de chacun et au niveau scolaire dans les enseignements de spécialité, qui ont, ne l’oublions pas, un coefficient de 16, pour chaque discipline, au Bac.