Entrée en vigueur à la rentrée 2019, la réforme du bac 2021 semble déjà prendre un nouveau revirement. Les épreuves communes de contrôle continu nommées «E3C» changent d’ores et déjà et deviennent des «évaluations communes».
Depuis l’été 2019, le ministère de l’Education Nationale subit une guerre idéologique entre des grèves inédites des corrections du baccalauréat et des boycotts des E3C. Des blocus et autres manifestations ont chamboulé le quotidien des lycées au point parfois de ne pouvoir organiser les premières E3C.
La période de fermeture des lycées pour cause de Covid-19 a mise à l’arrêt les nombreux sujets liés au nouveau baccalauréat. Après une rentrée progessive au mois de juin, Jean-Michel Blanquer a communiqué le 30 juin 2020 la fin des E3C.
Une nouvelle organisaion va se centraliser autour des «évalutions communes». Ces épreuves ne ressembleront plus à des «épreuves de mini-bacs» mais plutôt à des devoirs sur table plus ordinaires. Les conseils d’administration des lycées choisiront ainsi leur organisation avec les dates de passation des évaluations communes, «le calendrier peut ainsi mieux s’adapter à la progression pédagogique dans chaque établissement». En outre, «les commissions d’harmonisation n’auront plus lieu après chaque session “d’évaluations communes” mais respectivement en fin d’année de première et de terminale» a précisé Jean-Michel Blanquer.
Un autre changement, l’évaluation commune de l’enseignement de spécialité langues, littératures et cultures étrangères et régionales qui n’est pas poursuivie en terminale se déroulera désormais en évaluation orale d’une durée de 20 minutes.
Pour conclure cette annonce, Jean-Michel a déclaré «l’objectif est que ce soit le plus simple possible. Depuis le début, ce que nous visons c’est l’équilibre entre objectivité (être noté par un autre professeur) et simplicité (que ce ne soit pas une usine à gaz d’organisation)».
