Cours Thalès & BestFutur unissent leurs forces pour l’avenir de vos enfants
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La langue française, par sa complexité et sa richesse peut parfois dérouter. La grammaire n’est pas toujours une chanson douce et certaines fautes de langue sont récurrentes, même chez les individus les plus avisés ! Faisons un petit point pour ne plus se tromper et prétendre à une orthographe irréprochable.
Article rédigé par Angéla Vidal, professeure certifiée de Lettres Modernes.
Le verbe « permettre » est un verbe transitif du troisième groupe. Il peut aussi se conjuguer sous une forme pronominale « se permettre ». Pour conjuguer ce verbe, il est essentiel de distinguer le verbe du sujet.
Aussi dans la phrase du Président Macron «Cinquante ans plus tard, le souvenir vivace du Général de Gaulle demeure une source d’inspiration pour notre Nation, notre République. Puissions-nous trouver en ces lieux, en ses choix, les traces qui nous permettrons de bâtir notre action pour la France.» Le verbe « permettre » est mal conjugué car le sujet n’est pas « nous » mais « les traces ». Par conséquent, il faut conjuguer le verbe « permettre » à la troisième personne du pluriel et non à la seconde du pluriel. Il aurait donc fallu écrire : « les traces qui nous permettront ».
Lorsque vous êtes confrontés à une tournure réflexive (un verbe sous sa forme pronominale) il faut veiller à distinguer le COD et le sujet. En effet, si le COD est antéposé (placé devant le verbe), il faudra conjuguer le verbe en question avec ce COD.
Par exemple, dans la phrase « les chats se sont léché les babines » : « les babines » sont COD donc il n’y a pas d’accord. À l’inverse, dans la phrase « les chats se sont léchés« , le « se » a ici la fonction de COD (les chats ont léché qui ? Eux même), donc le verbe s’accorde.
« Malgré que » est une faute de langue. « Malgré » est toujours suivi d’un nom commun alors que « bien que » est toujours suivi d’un verbe conjugué au subjonctif.
Par exemple, il faut écrire « Malgré sa timidité, il aime jouer sur scène » ou « Bien qu’il soit timide, il aime jouer sur scène ».
L’orthographe correcte est « au temps pour moi ». Écrire « autant pour moi » n’a pas de sens puisqu’ « autant » signifie la « même quantité ». Il s’agit en réalité d’une expression faisant référence au tempo de la marche suivie dans l’armée : lorsqu’un soldat se trompait de « tempo », qu’il avait donc fait une erreur, il fallait reprendre à son « temps », d’où l’expression « au temps pour moi ».
« Pallier » est toujours suivi d’un nom commun. Aussi, il faut écrire « pallier les difficultés » et non « pallier à ses difficultés ».
La locution « par contre » relève d’une faute de langue plutôt usuelle. Il faut utiliser « en revanche ».
La locution « du coup » est une faute de langue très récurrente. Il faut utiliser « par conséquent ».