5 masters de management français intègrent le top 12 du FT

Prépas Commerciales

Le classement des Grandes Écoles de Commerce réalisé chaque année par le Financial Times demeure un indicateur de référence pour mesurer la compétitivité et l’excellence de notre système éducatif. De même que le classement de Shanghai pour les universités, celui-ci repose sur des critères sérieux et permet de suivre les évolutions de nos écoles de commerce et de management dans un contexte international. Bonne nouvelle, cette année encore, de nombreux établissements français brillent en haut du classement.

Une école de commerce française sur cinq figure dans le classement du Financial Times

Dans un contexte où la compétitivité entre les institutions académiques n’a sans doute jamais été aussi intense, les écoles de commerce françaises ont su, une nouvelle fois, se démarquer dans le classement du Financial Times 2023. Y figurer en bonne place est une reconnaissance de l’excellence académique et de l’influence internationale de ces institutions. 2023 est un excellent cru qui consolide notre place au niveau mondial.

Sur les 142 établissements répertoriés dans le classement du Financial Times, 24 sont des écoles de commerce françaises. Et 21 sont classées dans le top 100, soit une sur cinq, un véritable exploit ! C’est une petite révolution, dans la mesure où notre pays dépasse le Royaume-Uni, longtemps plébiscité par ce palmarès, mais qui cette année n’y classe que 10 écoles de commerce.

Plus généralement, une majorité des établissements évalués sont européens. Mais d’année en année, le classement s’internationalise, intégrant cette année onze écoles indiennes, cinq Chinoises, dont deux de Hong Kong et 2 écoles de commerce aux États-Unis.

La France est encore meilleure dans le haut du classement : 5 écoles françaises dans les 12 meilleurs masters en management

Voilà quinze ans que l’on n’avait pas connu cela : HEC occupe la première place du classement du Financial Times, longtemps dominé par l’université de Saint-Gallen en Suisse. Et d’autres établissements français ne sont pas en reste. Sur les douze premiers du classement, on rencontre :

  • HEC, 1er (qui grimpe de la seconde à la pole position)
  • ESCP, 4e (5e en 2022)
  • ESSEC, 5e (6e en 2022)
  • EMLyon, 7e (9e en 2022)
  • EDHEC, 11e (12e en 2022)

À côté de la Suisse (2e cette année avec Saint-Gall), la London Business School anglaise (3e), deux écoles chinoises, une Espagnole, une Italienne et une Néerlandaise complètent ce top 12 si convoité.

Le tableau montre ainsi une dynamique positive pour les établissements français. On note ainsi l’entrée dans le classement de Kedge, classée 48e cette année, et la progression parfois impressionnante de bonnes écoles : par exemple l’ESC Clermont, 67e, gagne 26 places en un an, l’ICN Business School, 21 places, devenant 36e ou encore Audencia, avançant de 20 places et occupant la 27e.

Dans une progression globale, quelques résultats en demi-teinte

Bien que le bilan soit largement positif, avec de nombreux gagnants dans ce classement des écoles de commerce, quelques établissements ont vu leur position décliner.

On constate la sortie du classement de Skema, de Burgundy school of business, de l’EM Strasbourg ou encore de la Paris School of Business, respectivement 41e, 62e, 84e et 95e en 2022. D’autres perdent des places, comme l’IESEG school of management, 32e cette année, perdant 6 places, l’IAE Aix Marseille Graduate School of Management qui reste 67e ou la Rennes Business School passant de la 49e à la 71e place.

C’est ainsi que le top 50 ne compte plus que 13 écoles françaises contre 15 en 2022, et le top 100 21 contre 24. Ces résultats plus décevants ne remettent évidemment pas en cause une progression impressionnante par ailleurs et peuvent s’expliquer par la nature des critères du classement.

Autre raison de ne pas pavoiser, il s’agit ici du classement des masters en management, programmes de formation sur 5 ans. Le classement du Financial Times s’intéresse également aux MBA. Sur ce type de diplômes en 4 ans, les États-Unis demeurent largement vainqueurs au niveau international. Ils classent 13 universités dans le top 20, alors que la France n’y compte que deux écoles : l’INSEAD qui conserve une position remarquable, puisqu’elle est 2e du classement (3e l’an dernier) et HEC à la 17e place. Si l’on s’intéresse au top 100 des MBA, on n’y trouve que 7 écoles françaises : aux deux précitées s’ajoutent l’ESCP (27e), l’EDHEC (47e), l’ESSEC (70e), l’EMLyon (76e) et Audencia (86e).

On assiste ainsi à deux compétitions, chaque continent dans son pré carré : à l’Europe, les meilleures places en Master, aux USA la domination en MBA qu’ils ont créé. Reste à suivre la popularité de ces deux diplômes au niveau international dans les années à venir. Toutefois on notera le maintien exceptionnel de la demande des étudiants, y compris américains, pour les formations de master.

Le Financial Times réévalue le poids des critères de classement

Chaque classement a ses limites. Il dépend du type et du nombre de critères pris en compte, ainsi que du poids de chacun d’entre eux. Actuellement, ce sont 19 indicateurs différents qui composent la note globale du Financial Times, permettant d’obtenir une hiérarchisation des différents masters de management.

Le salaire des alumnis conserve un poids très important dans le classement

Le journal financier recourt à trois types de critères pour classer les écoles :

  • Le salaire des étudiants dans les 3 ans après l’obtention du Master, ainsi que sa progression
  • Les retours des étudiants sur l’intérêt du diplôme par rapport à leurs objectifs professionnels
  • Des critères portant sur la diversité, l’égalité et l’environnement

On le voit, une partie importante de la note repose sur un questionnaire posé aux anciens étudiants des écoles de commerce.

Le critère pesant le plus lourd reste le salaire des diplômés, même si son poids dans la note globale vient d’être réajusté. Il reste cependant très important : le salaire après trois ans compte pour 16 % et sa progression pour 10 %, soit plus d’un quart pour la question financière. À ce jeu du meilleur revenu, HEC est gagnant. L’un de ses responsables explique que l’on observe d’année en année une progression du salaire des diplômés de l’école. C’est en permettant à ses diplômés d’obtenir le plus haut salaire moyen de l’ensemble des écoles du classement, avec 129 806 dollars par an, que HEC a pu gagner sa première place.

Rien de surprenant ni de scandaleux à cela : la réussite professionnelle et ses conséquences en terme salarial ont, de longue date, constitué une forte motivation à intégrer une école de commerce. Mais nos sociétés évoluent, les attentes des étudiants également et de nouveaux enjeux sont apparus. C’est pourquoi le Financial Times souhaite maintenant mettre aujourd’hui plus l’accent sur ceux-ci.

Des critères environnementaux et éthiques sur lesquels la France excelle

Selon le Financial Times, « les écoles françaises se positionnent particulièrement haut pour ce qui est des cours consacrés aux questions éthiques, sociales, environnementales et aux solutions climatiques pour permettre de réduire leur empreinte carbone ». Or cela fait partie des critères que le quotidien économique souhaite mettre en avant.

Le caractère innovant des formations dans bon nombre d’écoles de commerce françaises est ainsi l’une des explications à leur réussite dans le classement. Concernant d’autres critères ayant trait à l’égalité, le quotidien souligne que plus de neuf écoles sur dix du classement comptent plus d’hommes que de femmes dans leur corps enseignant. Sur ce point, deux écoles françaises se distinguent, étant les seules avec une école indienne à atteindre la parité : l’ESC Clermont et les Mines-Télécom.

Malgré quelques perdants, la réussite des écoles de commerce françaises dans ce classement est une excellente nouvelle. Même s’il ne s’agit que d’un classement et qu’il ne prend en compte qu’une partie des qualités des établissements, il a de fortes répercussions sur leur notoriété, sur leur attractivité et sur le sort de leurs étudiants. Comme l’explique la directrice de Neoma BS, « ces bons résultats améliorent notre visibilité. Cela nous aide à recruter des professeurs très réputés et à attirer des étudiants internationaux ». En quelque sorte, un cercle vertueux : une bonne position au classement ne peut que consolider la capacité de l’école à offrir des enseignements encore meilleurs et plus exigeants, pour des carrières encore plus motivantes.

Si vous avez l’ambition de rejoindre l’école HEC, sachez qu’il vous faudra suivre deux années de prépas commerciales et que Cours Thalès propose des stages intensifs en Prépa HEC pour vous aider pendant ses deux années exigeantes.

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